Si vous ne l’avez pas lu, lisez-le, si vous n’avez pas le temps, prenez-le.
Je parle de la lumière faite par Galadriel sur le sujet le plus sommital qui soit : l’amour.
Parce qu’au final c’est toujours de ça dont il est question. Comment il est traité, comment il est sali, comment il est piétiné. Dans quelle mesure peut-on torturer ce sacré et se réclamer, encore, de l’espèce Humaine ?
L’amour n’est pas sexe, le sexe n’est pas l’amour. Le sexe n’est pas un moyen, ne peut pas être un guide et encore moins une finalité. C’est l’ultime pierre d’une mise en phase, un accord vibrant et résonnant à l’infini de deux âmes. Une mise en phase au sens électrique, sinusoïdale, graphique et paralysante de beauté, ne dit-on pas que le courant passe ? Ce choc électrique qui soude les âmes.
Et pourtant, c’est ce sacré qui est démantelé, foulé, galvaudé. On a découplé l’âme du corps, on abuse de ce dernier pour le simple plaisir, coupant du coup tout le sens et la profondeur de l’emblématique fusion qui devrait guider nos vies.
Et nous n’en sommes pas conscients, combien vivent dans un semi-coma, une demi-conscience des blasphèmes quotidiens qui s’affichent et s’invitent partout ?
Est-ce de la paresse ? Du renoncement alors ? De la bêtise ?
La bêtise n’existe pas réellement, la bêtise c’est le mot ‘valise’ de la paresse et du renoncement. La bêtise c’est de dire « je préfère ne pas lutter ».
Galadriel éveille notre réflexion sur cette propension à nous laisser porter, à baisser les armes voire même accepter l’inacceptable, alors même que c’est notre condition profonde qui est menacée !
Le sexe et la vulgarité contre l’amour et la communion des êtres. A combien d’autres sujets un tel conflit peut-il être l’explication des dérives ? Et la politique ? Et la religion ? Dans quelle mesure et dans quelle proportion l’homo vulgaris abîme-t-il systématique ce qui fait sa grandeur ?
Posons-nous et regardons en nous, mettons aux commandes de nos vies et de nos actions ce qui est beau et sincère. Ecoutons nous, faisons cet effort avant de faire notres les images qui ne sont que des suggestions viles et mercantiles, projetées sur des murs crasseux, peintes au rouleau et surtout faites par des intéressés qui ne font plus partie, depuis longtemps, de l’écosystème auquel nous prétendons et aimons faire partie.
Eveillons nous et refusons cet intolérable déguisé en besoin ! Pourquoi déroger systématiquement ? Pourquoi céder ? Pourquoi courber l’échine ? Un ancien reflex, celui de la conformité au groupe ? Alors faisons groupe, nous aussi ! Et respectons notre grandeur.
Montrez avec votre doigt ce qui fait sens ! Montrez-leur le sens ! Vos doigts sont faits pour ça.
