Elrond

Sous l’ombre douce des rameaux,

Le vent caresse les roseaux,

Un souffle pur, discret, s’élance,

Chantant la paix, la bienveillance.

La mousse au sol berce mes pas,

Tout semble dire : « Ne presse pas ».

La source claire, au creux du bois,

Parle en silence, humble et sans voix.

Ici, le temps semble s’asseoir,

Et nul besoin d’imposer voir,

Car chaque chose a son chemin,

Libre, discret, calme et humain.

Respect des fleurs, respect du vent,

Respect du cœur et du vivant.

Et dans ce souffle de clarté,

Se trouve enfin la Liberté.

On s’est promis, sans artifices,

De vivre sans pause, sans caprices.

Fidèles au cœur, au matin,

Quand tout vacille ou prend fin.

Pas besoin d’or ni de serment,

Juste d’y croire, simplement.

Le ciel descend en tons soyeux,

Offrant aux cœurs un peu d’adieux

Aux tracas lourds, aux cris du monde,

Dans cette paix si douce et ronde.

Souviens-toi c’était nous deux, comme chez Elrond.

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